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Vanessa Lachey, actrice et animatrice bien connue, a décidé de lever le voile sur un combat discret qu’elle mène depuis l’enfance : l’urticaire chronique idiopathique. Maladie de peau imprévisible et persistante, ses poussées peuvent freiner son quotidien professionnel, familial et personnel. Voici comment elle apprend à vivre avec cette affection encore méconnue.
Une maladie qui remonte à l’enfance
Tout a commencé à l’âge de huit ans lorsque Vanessa a vécu sa première crise d’urticaire. À l’époque, ses proches ont tenté de la soulager en la plongeant dans un bain de glace sans effet, espérant apaiser ses démangeaisons extrêmes. Malheureusement, ce ne fut que le prélude à des années marquées par des poussées récurrentes et souvent inexpliquées.
Contrairement à une urticaire classique souvent causée par une réaction allergique ponctuelle, celle de Lachey relève de l’urticaire chronique idiopathique (CIU), caractérisée par des symptômes durant plus de six semaines sans élément déclencheur identifiable.
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Des symptômes imprévisibles et contraignants
Vanessa décrit des manifestations cutanées très variées : de petites boutons rouges irritants à de grandes plaques douloureuses, en passant par des cloques sur le visage ou des éruptions sur les bras. Ces signes peuvent persister plusieurs jours et apparaître de manière aléatoire, même sans stimulation extérieure.
Parmi les déclencheurs potentiels qu’elle évoque figurent :
– Le stress émotionnel
– Les changements brutaux de température
– Le contact avec certains tissus
– Les variations météorologiques
Elle observe aussi que ses enfants présentent des symptômes légers similaires, ce qui laisse penser à une dimension possiblement héréditaire.
Des répercussions jusque sur les plateaux de tournage
Animatrice télé active, Lachey confie que certaines crises ont eu lieu en plein tournage. Il lui a parfois fallu adapter ses tenues ou dissimuler les rougeurs grâce au maquillage professionnel. Cela complique son agenda déjà chargé, sans parler de l’impact constant sur son confort et sa concentration durant les enregistrements.
En parallèle, alors qu’elle s’occupait de ses enfants en bas âge, les traitements essayés jusque-là provoquaient trop de somnolence pour être conciliables avec ses impératifs familiaux et professionnels. À lire Envies de sucre, chocolat, fromage… Ce que votre corps vous dit pendant vos règles
Un nouveau traitement prometteur
Récemment, Vanessa a enfin trouvé un soulagement réel grâce à un nouvel antihistaminique oral en vente libre, approuvé par la FDA. Spécifiquement développé pour soulager l’urticaire, ce médicament offre un effet durant vingt-quatre heures et, surtout, ne provoque aucune somnolence.
Aujourd’hui, l’actrice est ambassadrice de ce produit qu’elle garde systématiquement à portée de main – que ce soit sur un plateau ou dans son sac de maquillage quotidien.
Conseils et solutions complémentaires
Tous les patients ne réagissent pas de la même manière aux traitements. Les spécialistes insistent sur des approches personnalisées comprenant :
– Antihistaminiques classiques ou modernes
– Corticostéroïdes pour les cas graves
– Immunosuppresseurs selon l’intensité des symptômes
– Médicaments sur ordonnance, comme l’omalizumab
À cela, il est recommandé d’adopter certains gestes quotidiens :
– Porter des vêtements amples en coton doux
– Appliquer des crèmes hydratantes hypoallergéniques
– Éviter les produits de soin à la composition complexe
Une routine beauté simplifiée
Pour limiter les risques de poussées inattendues, Vanessa Lachey recommande une routine minimaliste et naturelle. Elle privilégie les produits sans parfum, en limitant les ingrédients potentiellement irritants.
Elle insiste sur l’importance d’apprendre à identifier ses déclencheurs personnels et d’être à l’écoute de sa peau. En cas de persistance, consulter un dermatologue ou un allergologue permet d’explorer des pistes thérapeutiques plus ciblées.