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Les médecins ne cessent de nous prévenir : le Covid est là pour rester et ce n’est pas un simple rhume, même si heureusement il ne touche guère la plupart d’entre eux. De plus, nous sommes habitués aux épidémies de virus qui arrivent avec le froid. Et le Covid n’est pas le premier été qui nous montre qu’il enfreint également cette règle. Il est réapparu avec une certaine force ces dernières semaines et sous deux noms propres : Pirola et Eris.
POURQUOI LES NOUVELLES VARIANTES SONT INQUIÉTANTES
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a une fois de plus suscité une certaine inquiétude dans les médias et les réseaux sociaux en classant comme « variant sous surveillance », baptisé Pirola.
La raison en est qu’il présente de nombreuses mutations potentiellement dangereuses. Ce n’est pas alarmant, car les cas sont encore peu nombreux. Jusqu’à présent, on le détecte au Danemark, en Israël, aux États-Unis et au Royaume-Uni. C’est là qu’ils contrôlent le plus, donc c’est probablement dans d’autres pays avec moins de surveillance.
Depuis le début de l’été, un autre variant, nommé Eris, se propage plus rapidement. L’OMS l’a rehaussé au statut de « variante d’intérêt ». Cela signifie plus d’attention, pas plus de danger. À lire C’est la bonne façon d’attirer l’amour en décembre 2023 selon le feng shui
L’OMS s’intéresse de plus près au variant Pirola car il présente plus de mutations, et à Eris car il se propage davantage.
Eris pousse en France et à l’étranger. Avec son apparition, il y a eu un rebond des cas. La raison est la même que toujours : les mutations lui font échapper davantage aux défenses de notre organisme et se propagent plus facilement que les autres variantes. On s’attend à ce qu’en hiver, Pirola et Eris soient les variantes majoritaires.
Cela signifie-t-il que c’est plus dangereux ?
Les variantes Pirola et Eris ne semble pas vraiment être le cas. Pour l’instant, aucune donnée n’indique que le pourcentage de personnes gravement malades augmente proportionnellement au nombre de personnes infectées. Oui, ils occupent davantage de lits dans les hôpitaux, car il y a plus de cas et plus de circulation.
SYMPTÔMES DES NOUVELLES VARIANTES
Les symptômes des nouvelles variantes Pirola et Eris correspondent plus ou moins à l’image que nous connaissons déjà. Ce sont des symptômes légers chez la plupart des gens et très similaires à un rhume classique.
Frissons : c’est l’un des premiers signes et l’une des caractéristiques les plus innovantes, particulièrement évident pendant une saison chaude. Signe que le corps réagit et signal de fièvre. À lire Noël : telle est la signification de la couronne de l’Avent
Toux sèche. Un autre trait plus caractéristique, notamment d’Eris, qui peut indiquer qu’il s’agit de covid.
Mal de gorge. Plus fréquent dans les sous-variantes précédentes et qui continue d’apparaître.
Fatigue.
Douleur musculaire.
Soyez également prudent car il existe d’autres variantes du covid, à part Pirola et Eris. On recense les différentes sous-variantes du XBB qui circulent également beaucoup et il est possible que les symptômes ne soient pas exactement les mêmes pour tout le monde.
Le rebond des cas de Pirola et Eris ne doit donc pas alarmer la population générale. Mais il est probable qu’il y ait davantage de cas et d’admissions, ce qui amène les hôpitaux à examiner de plus près la situation qui se présente.
LES MESURES DE PRÉCAUTION À PRENDRE
Pour l’heure, on ne s’attend pas à une grande vague des variantes Pirola et Eris. Il y a plus de lits occupés. C’est pourquoi on apprend que le CHU de la Pitié Salpêtrière à Paris et le groupe hospitalier Pellegrin à Bordeaux ont rétabli le port obligatoire de masques. Il ne s’agit pas non plus de l’ensemble de l’hôpital. Il s’agit de zones plus sensibles : les urgences, la zone d’oncologie et l’unité de soins intensifs.
Ces mesures visent à freiner la transmission des variantes Pirola et Eris dans les lieux où se trouvent les personnes les plus vulnérables. Ce sont, comme vous le savez, les personnes âgées, les cancéreux et les personnes atteintes d’autres maladies qui possèdent un système immunitaire relativement faible.
Ces personnes devraient être plus prudentes lorsqu’elles s’exposent et nous, si nous leur rendons visite, devrions également prendre des précautions. Si vous vous sentez mal ou constipé, portez un masque. Surtout si vous rendez visite à un parent âgé. Cela ne coûte pas cher. Plus de tranquillité d’esprit pour vous et nous vous en serons tous reconnaissants.
Cette mesure de protection, si répandue en Asie, aurait dû rester en place avec la pandémie. Pourtant, la vérité est que l’on voit peu de masques dans les transports publics. Dans tous les cas, il ne faut pas négliger le danger derrière ces variantes Pirola et Eris.
LE MOMENT EST-IL VENU DE SE FAIRE VACCINER À NOUVEAU CONTRE LA COVID ?
Les experts en vaccination ne sont pas restés les bras croisés face aux variantes Pirola et Eris. Des vaccins ont déjà été préparés en vue de nouvelles variantes. Ceux qui sont utilisés depuis quelques mois sont les variantes BA.5 et BA.4, toutes apparentées à Omicron. Ils sont plus efficaces que les vaccins utilisés pendant la pandémie.
Ils ont été mis à jour pour que les vaccins administrés cet automne nous protègent mieux contre les variantes XBB. La variante Eris provient également directement de XBB, et l’on espère qu’elle nous protégera mieux.
C’est pourquoi les autorités sanitaires insistent pour que toutes les personnes pour lesquelles une dose de rappel est recommandée se fassent vacciner. Quand ? Le meilleur moment est à partir d’octobre et avant la fin de l’année. De cette manière, nous aurons une plus grande quantité d’anticorps au cours des mois où le covid est susceptible de circuler davantage.