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On conseille généralement la consommation de poisson. En effet, les bienfaits pour la santé sont très intéressants. Deux fois par semaine, le poisson trouve donc logiquement sa place dans vos assiettes. Mais est-ce réellement le cas pour toutes les variétés ?
La réponse est non. Pourquoi ? Du fait de la présence de molécules toxiques. Or, ces dernières jouent un rôle de balance avec les bienfaits. Par conséquent, elles prennent parfois le dessus et ne rendent plus du tout intéressante la consommation de poisson.
Des métaux lourds dans le poisson
La plus grosse crainte que nous pouvons avoir concernant le poisson est la présence de métaux lourds. Un en particulier, le mercure. Ce dernier nuit gravement au bon fonctionnement de certains organes, comme les reins.
Mais où trouve-t-on du mercure ? Dans un poisson particulièrement, le maquereau. En outre, on évite de consommer du poisson-chat d’élevage. En effet, les éleveurs industriels gavent ces pauvres animaux d’hormones afin de favoriser une croissance rapide. Le but est simple, maximiser la production et donc, par extension, la vente. À lire Surpris lorsqu’un poisson volant lui vole son téléphone portable alors qu’il prenait une photo
On peut dès lors se tourner vers un poisson-chat qui ne vient pas d’un élevage industriel. Mais c’est plus difficile et plus cher. Ainsi, on préfèrera donc d’autres options. Ces dernières sont à la fois plus saines, mais tout aussi délicieuses. On pense à la sole, au merlu ou encore la dorade, sébaste ou julienne.
Les autres dangers du poisson
Certains poissons qui rencontrent un grand succès, comme le bar, peuvent, eux aussi, être sujets à la contamination par le mercure. Le tilapia, bien qu’exempt de métaux lourds et d’hormones, est particulièrement gras.
En effet, ils présentent des niveaux d’acides gras oméga-6 presque équivalents à ceux du lard ou du bacon. Par conséquent, sa consommation doit rester une exception. Vous ne devez pas en manger régulièrement.
Les anguilles d’eau douce, souvent utilisées dans la préparation de sushis, et le thon, surtout issu de l’élevage, peuvent contenir des niveaux élevés de mercure et sont susceptibles d’être exposés à des contaminants chimiques indésirables.
Le panga, poisson d’eau douce qui évolue dans des fleuves d’Asie fortement pollués, représente également un choix à éviter en raison des risques liés à la pollution. À lire Les 6 meilleures marques de Ketchup selon Yuka, elles ont obtenu la meilleure note
Faire les bons choix
Que faire alors si on aime manger du poisson ? On conseille dans un premier temps de se rendre à la poissonnerie. Sur place, privilégiez les poissons pêchés en Méditerranée et dans l’océan Atlantique, en fonction de votre région.
Optez autant que possible pour des poissons sauvages. En outre, on évite les espèces qui proviennent des fleuves d’Asie, les plus susceptibles d’être polluées.
Lors de l’achat, assurez-vous de la fraîcheur en examinant la fermeté du poisson, la propreté de ses yeux et la brillance de ses écailles. Si les informations d’origine ne sont pas disponibles sur les étiquettes, n’hésitez pas à consulter le poissonnier.
Ce dernier doit répondre à vos questions et vous annoncer l’origine du poisson et les conditions d’élevage et / ou de pêche. Ainsi, en suivant ces conseils, vous pouvez continuer à consommer du poisson sans danger.