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Depuis 2017, Jean-Jacques Goldman est à la tête du top 50 des artistes préférés des Français. Pourtant, il n’a pratiquement rien fait pour atteindre cet objectif. D’ailleurs, sa dernière représentation remonte à il y a 20 ans. Nos experts se sont penchés sur les raisons derrière cette notoriété. Focus.
Jean-Jacques Goldman : Une présence naturelle au sein de la société !
Jean-Michel Fontaine figure parmi les premiers à analyser les facteurs de la renommée actuelle de Jean-Jacques Goldman. Il lui a même écrit un livre dans lequel il le décrit en ces termes : « C’est l’anti-influenceur par essence ». Ceci en dit long sur la nature de l’artiste.
L’autre argument qui favorise le classement actuel de Jean-Jacques Goldman dans le top 50 est sa contribution dans les Restos du cœur. Un geste qui va accroître l’affection du grand public à son égard. Et ce, même si ses apparitions en public sont de moins en moins nombreuses.
En effet, le chanteur est quasi-absent des médias en tous genres. Pourtant, un bon nombre de personnes s’identifient aux histoires tirées de ses morceaux. Selon Jean-Michel Fontaine, il est « le papier peint de la vie des gens ». À lire Qu’attendre du Met Gala 2025 ? “Tailored for You”, Pharrell, jeux de pouvoir et mode noire révolutionnaire
Le point le plus important à mentionner est la vision de Jean-Jacques Goldman à propos de la culture musicale. Pour lui, l’essentiel se trouve dans le contenu de ses paroles, plutôt qu’au show-biz. Cela concorde avec la réalité selon laquelle la « classe ouvrière » est encore prépondérante dans la société actuelle.
Des combats menés en toute discrétion !
Si Jean-Jacques Goldman est réputé pour ses chansons, il n’en demeure pas moins un fervent défenseur des valeurs sociétales. Dans son titre « C’est pas grave papa », il dénonce un manque d’actions face au chômage trop élevé. Il en est de même pour la chanson « Peurs », où il lutte contre le racisme.
Une autre anecdote peu connue du grand public concerne sa résistance face à un football devenu corrompu. Aux côtés de Jacques Glassmann, Jean-Jacques Goldman a fait un état des lieux sur ce qu’est devenu le ballon rond. Et l’Olympique de Marseille a été l’exemple idéal pour véhiculer ses pensées.
Toujours selon Jean-Michel Fontaine : « Soutenir un “petit” comme Jacques Glassmann, c’est s’opposer d’une certaine manière à ce que représente à l’époque la figure de Bernard Tapie, c’est-à-dire ce règne du tout-argent et du tout-médiatique ».
Jean-Jacques Goldman n’est inscrit dans aucun parti politique. Mais cela ne l’empêche pas d’évoquer son avis sur tout ce qui se passe. Et il a le chic pour expliciter son point de vue ! De plus, les tentatives des journalistes de déformer ses paroles ne l’ont pas empêché de poursuivre sur sa voie. À lire Nikos Aliagas victime d’une terrible chute dans la Star Academy : ses séquelles dévoilées
Retour sur les raisons derrière la discrétion de Jean-Jacques Goldman !
On dirait que Jean-Jacques Goldman a plus d’inspiration quand il est loin des projecteurs. Il a déjà composé pour de nombreux autres artistes, dont Céline Dion. Et il les a accompagnés dès leurs débuts jusqu’à l’apothéose.
D’un autre côté, l’auteur-compositeur est également un sociologue dans l’âme. Il a d’ailleurs déjà obtenu un diplôme de maîtrise dans ce domaine. Ce qui explique sa capacité naturelle à adopter une vue panoramique sur son entourage. Ainsi, il est au plus proche des Français, sans avoir à être omniprésent sur les médias.