RSA sous conditions : ces changements auxquels les allocataires doivent s’attendre

Afin de résoudre la crise économique, le gouvernement mise tout sur le plein-emploi. D’où la décision d’établir le RSA sous conditions !

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Le président Macron vient de dévoiler son tout nouvel objectif. Selon lui, l’Etat mettra en place une revalorisation pour le capital humain en France. Dans cette optique, il envisage de mettre en place le RSA sous conditions. De cette manière, chaque bénéficiaire de l’allocation peut en même temps accroître ses compétences !

Focus sur les nouvelles dispositions du RSA !

Le RSA passe désormais du statut de simple allocation à une stratégie efficace vers le plein-emploi ! Mais il y a encore un bon bout de chemin à faire avant d’atteindre cet objectif.

Voilà pourquoi Emmanuel Macron a lui-même détaillé les changements dans l’obtention de ce coup de pouce financier.

D’abord, chaque bénéficiaire du RSA doit dépenser 15 à 20 heures par semaine en activités d’insertion professionnelle. Cette nouvelle mesure est déjà effective dans 19 départements en France. Mais le président envisage de généraliser cette mesure dans toute l’Hexagone. À lire Aides sociales : RSA, APL…, tout ce qui va changer pour les formulaires de déclaration

Environ 3,7 millions de personnes vont alors jouir du RSA sous conditions, contre les 300 000 bénéficiaires précédents. Entre autres, les formations et stages en vue d’obtenir un poste figurent parmi les activités requises. Il en est de même pour l’obtention du permis de conduire.

Par ailleurs, un manquement aux heures définies induit des sanctions « plus progressives et plus effectives », selon Thibault Guilluy. L’aide financière est ainsi bloquée, mais peut être récupérée une fois que les conditions sont remplies. L’essentiel est de signer un contrat d’engagement réciproque !

Ces nouvelles conditions permettent-elles réellement d’obtenir le plein-emploi ?

Pour l’heure, on ne peut pas encore être fixé sur l’efficience de cette aide financière. Mais tout porte à croire qu’une fois les conditions remplies, le plein-emploi pourrait effectivement être atteint. D’ailleurs, le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider les bénéficiaires.

D’un côté, Thibault Guilluy explique les conditions du RSA comme suit : « Ces activités peuvent être des immersions en entreprise, des remises à niveau, des formations ou la levée de freins comme la garde d’enfant (30 % des bénéficiaires du RSA sont des parents isolés) ».

Par ailleurs, le gouvernement envisage de rassembler entre 2,3 et 2,7 milliards d’euros en vue de mettre en place le RSA. Cette mobilisation de grande envergure se fera entre les années 2024 et 2026. Une toute nouvelle entité se confie des procédures administratives requises, à savoir France Travail. À lire L’habitude clé pour développer le langage des bébés que peu de parents connaissent

Le RSA sous conditions possède alors deux objectifs spécifiques. Le premier consiste à offrir une formation adéquate selon les besoins actuels du marché du travail. Par ailleurs, les responsables convient également les entreprises à expliciter leurs difficultés à recruter les professionnels adéquats à chaque poste.

Le RSA sous conditions ne fait pas l’unanimité !

De nombreuses associations n’adhèrent pas aux objectifs d’Emmanuel Macron. Ce dernier devrait d’ailleurs avoir déjà envisagé ce fait. Le syndicat CGT figure parmi ceux qui ont haussé le ton. Cette institution conteste le « versement d’une allocation de “survie” soit soumis à des conditions et des sanctions ».

Par ailleurs, le RSA sous conditions est également pointé du doigt au niveau international. D’après l’ATD Quart Monde : « L’idée avancée par certains responsables politiques que le plein-emploi ne dépendrait que de la motivation des personnes privées d’emploi ne tient pas  ».

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