Qu’est-ce que l’eris, la nouvelle variante du covid qui fait couler beaucoup d’encre ? Les experts répondent

L'OMS s'est à nouveau penchée sur une variante de la covidie, connue sous le nom d'eris. Voici les clés de cette nouvelle vague de covid.

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Les médecins ne cessent de nous mettre en garde : la covid est là pour durer et n’est pas un simple rhume. Et ce, même si, heureusement, elle n’affecte pas trop la plupart des gens.

De plus, nous nous habituons à ce que les épidémies de virus arrivent avec le froid, et le covid n’est pas le premier à nous montrer qu’il déroge à cette règle. Il est réapparu avec une certaine force ces dernières semaines et avec un nom qui lui est propre : la variante eris.

POURQUOI LA NOUVELLE VARIANTE ERIS EST PRÉOCCUPANTE

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de nouveau semé l’inquiétude dans les médias et sur les réseaux sociaux. Cela, en signalant qu’une nouvelle variante du coronavirus responsable de la covid, EG.5, s’avère être une « variante préoccupante ». Cela signifie plus d’attention, mais pas plus de danger.

L’OMS estime que la variante eris mérite une examination minutieuse, car elle se propage davantage. Cela ne signifie pas qu’elle est plus dangereuse. À lire C’est la bonne façon d’attirer l’amour en décembre 2023 selon le feng shui

Dans le grand public, EG.5 s’est rapidement fait connaître sous le nom d’eris, car il est vrai que son apparition a coïncidé avec une augmentation du nombre de cas. La raison est toujours la même : les mutations lui permettent d’échapper un peu plus facilement aux défenses de notre organisme et de se propager plus facilement que les autres variantes.

Cela signifie-t-il qu’il est plus dangereux ?

Non, ce n’est pas le cas. À l’heure actuelle, aucune donnée n’indique que le pourcentage de personnes gravement malades augmente proportionnellement au nombre de personnes infectées. Elles occupent plus de lits d’hôpitaux, parce qu’il y a plus de cas et que la covid circule davantage.

L’Eris se trouve déjà dans la plupart des pays occidentaux. Le degré de croissance signifie qu’il est probable qu’il soit la variante prédominante à l’arrivée de l’hiver. En d’autres termes, tout indique qu’il sera le protagoniste des mois les plus infectés.

SYMPTÔMES DE LA NOUVELLE VARIANTE DE L’ERIS

La covid qui provoque l’éris est plus ou moins la même que celle que nous connaissons déjà. Les symptômes sont bénins chez la plupart des personnes et ressemblent beaucoup à un rhume de nez classique.

L’élément le plus caractéristique qui peut indiquer une covid est l’apparition d’une toux sèche. À lire Noël : telle est la signification de la couronne de l’Avent

Attention, il existe d’autres variantes de la covid, comme les différentes sous-variantes du XBB, qui circulent largement et dont les symptômes ne sont pas toujours identiques. Dans le cas présent, les symptômes les plus courants sont la fatigue, les maux de gorge, la toux et un peu de fièvre.

Le pic de cas ne devrait donc pas alarmer la population générale. Mais il est probable que l’augmentation du nombre de cas et d’admissions incite les hôpitaux à se pencher plus attentivement sur la situation.

LES MESURES DE PRÉCAUTION À PRENDRE

On ne s’attend pas à une grande vague, mais on s’attend à ce qu’il y ait plus de lits occupés. C’est pourquoi on apprend que l’hôpital Doctor Peset de Valence a de nouveau rendu obligatoire l’utilisation de masques. Il ne s’agit pas non plus de l’ensemble de l’hôpital. Il s’agit des zones les plus délicates : les urgences, la zone d’oncologie et l’unité de soins intensifs.

Ces mesures visent à limiter la transmission de covid dans les lieux où se trouvent les personnes les plus vulnérables, à savoir, comme vous le savez, les personnes âgées, les cancéreux et les personnes atteintes d’autres maladies dont le système immunitaire est affaibli.

Ces personnes devraient être plus prudentes lorsqu’elles s’exposent et nous, si nous leur rendons visite, devrions également prendre des précautions. Si vous vous sentez mal ou constipé, portez un masque. Surtout si vous rendez visite à un parent âgé. Cela ne coûte pas cher. Plus de tranquillité d’esprit pour vous et nous vous en serons tous reconnaissants.

Cette mesure de protection, si répandue en Asie, aurait dû rester en place avec la pandémie. Pourtant, la vérité est que l’on voit peu de masques dans les transports publics. Sans doute beaucoup moins que les constipés qui voyagent avec.

LE MOMENT EST-IL VENU DE SE FAIRE VACCINER À NOUVEAU CONTRE LA COVIDIE ?

Les experts en vaccination ne sont pas restés les bras croisés. Les autorités préparent déjà des vaccins en vue de nouvelles variantes. Depuis quelques mois, elles utilisent les variantes BA.5 et BA.4, toutes apparentées à Omicron. Ils sont plus efficaces que les vaccins utilisés pendant la pandémie.

Ils ont été mis à jour pour que les vaccins administrés cet automne nous protègent mieux contre les variantes XBB. La variante eris est elle aussi directement dérivée de la variante XBB, et l’on peut donc espérer qu’elle nous protègera mieux.

C’est pourquoi les autorités sanitaires insistent pour que toutes les personnes pour lesquelles une dose de rappel est recommandée soient vaccinées. Quand ? Le meilleur moment est à partir d’octobre et avant la fin de l’année. De cette façon, nous aurons une plus grande quantité d’anticorps pendant les mois où le covid est susceptible de circuler davantage.

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